Le soleil brille, brillle, brille... ( LIBRE!!!!!!!!!!!)

Un solieil de plomb brillait dans le ciel depuis ce matin. Il faisait chaud. Très chaud. Trop chaud. Une chaleur orageuse, étouffante et qui mettait tout le monde de mauvaise humeur. Fuyant l'atmosphère trop lourde qui pesait sur le clan, j'avais décidé d'aller voir en Terre sacrée s'il faisait moins chaud. Je me faisait des illusions. La température était tout aussi pénible ici qu'ailleurs, mais je reconaissait tout de même que je n'avait pas fait tout ce chemin pour rien. A moins, à l’agitation fébrile et nerveuse avait laissé la place au calme et à la solitude. Je m'assis à l'ombre d'un bouleau, et attendis. Attendis quoi? Je l'ignore moi-même. Mais en tout cas, si c'était l'orage que j'attendais, je n'eus pas longtemps à attendre. Moins d’une heure après que je fusse arrivé, de grosses gouttes commencèrent à tomber. Des éclairs brisèrent le ciel, du tonnerre gronda, le soleil se cacha derrière les nuages. D’un œil morne et indifférent, je regardais tomber la pluie, qui apportait enfin un peu de fraîcheur à cet atmosphère lourde et insipide. Cela dura une heure ou deux, puis l’orage reparti, emportant sa pluie, ses nuages noirs, ses éclairs et son tonnerre. Il laissa place à un timide soleil, à un ciel vaguement bleu troublé de deux ou trois moutons égarés qui semblaient se demander ce qu’ils faisaient là. J'avais sans doute mieux à faire qu'attendre. Néanmoins je restais, profitant du calme de ses lieux pour réfléchir un peu. J' était presque en train de m'endormir, quand j'entendis un chat arriver. Il s'arreta à quelques mètres de moi, et me dis quelque chose que je n'entendis pas, sans doute parceque je n'écoutais pas. Je n'ouvris pas les yeux.

« Ouais ? » lâchai -je d'une voix à découper les vitres. Ce n'était peut être pas très gentil, ni très polis non plus d'ailleurs, mais je déteste être interrompue quand je "médite".