La paix n'est jamais éternelle. |
| | L'histoire de ma petite Perlou' :3 | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: L'histoire de ma petite Perlou' :3 Sam 2 Juil - 19:18 | |
| Bon, bon, bon. Je devais le faire. L'histoire que j'avais posté dans ma fiche n'en disait pas trop sur son passé. Pourquoi sa mère l'abandonne ? Où est son père ? ... C'est ici que normalement vous aurez des réponses Je ne poste que des parties importantes de sa vie.
Ma naissance: - Spoiler:
Ma truffe se posa contre le ventre de ma mère, aucun n’autre corps ne s’interposa, j’étais seule, fille unique. Un coup de langue entre les oreilles me fit légèrement ronronner. En faisant balader mes pattes dans la douce fourrure de ma mère, je sentis un objet froid et dur.
- C’est un collier, collier
Je miaulai amicalement et m’allongeai sur le dos, le ventre à l’air. Je sentis sa queue me rapprocher de son flanc. Je me pelotonnai délicatement, cherchant une position confortable où je serais au chaud. J’entendis des bruits de pas dans ma direction. Un autre chat apparut, bien que je ne puisse le voir, car mes yeux étaient encore fermés. Ma mère prononça quelques mots brefs.
- Elle est magnifique, n’est-ce pas ?
Un ronronnement me parvint et je sentis un autre pelage se blottir contre moi et quelques mots doux m’apaisèrent.
- Oui, elle fera une belle chatte, tout comme sa mère.
Il donna quelques coups de langues râpeux sur ma tête. Mes yeux s’ouvrirent petit à petit. Je levai la tête vers le ciel et refermai mes yeux directement, la lumière était aveuglante. Je les rouvris doucement. La première chose que je vis, ce fut le visage de ma mère penché sur moi, comme pour me faire de l’ombre. En tournant la tête, j’aperçus aussi celui de mon père. Tous les deux avaient le sourire aux lèvres.
- Elle a les yeux verts de son père
L’intéressé lui répondit.
- Et la belle fourrure noire de sa mère
Celle-ci ria légèrement en collant son visage contre le sien. Je miaulai de bonheur tout en agitant mes pattes. Une douce brise souleva nos trois pelages. Celui de ma mère qui était d’un noir aussi pur que le mien, celui de mon père qui était d’un magnifique blanc immaculé et le mien qui était un mélange des deux. J’étais noire, avec des pattes blanches et trois petits points neiges sous mes yeux, qui eux étaient émeraude. Quand ma mère retira sa tête, je pus admirer la beauté du ciel. Il était azur et remplit de petites taches blanches avec des drôles de formes. Je baissai légèrement la tête et mes yeux virent des arbres, de l’herbe, des fleurs et toutes les richesses de la nature. Je me levai pour de bon, tandis que mes parents s’écartèrent pour me laisser passer. Je sentis une nouvelle fois la sensation des brindilles sous mes pattes, mais cette fois mes yeux purent voir ce que je touchais. Je courus dans toutes les directions regardant tout ce que je pouvais voir. C’était sans compter ma mère, qui me prit délicatement par la peau du cou.
- Hola, doucement petite aventurière !
Elle s’assit et me déposa entre sa queue et son corps pour me lécher les quelques poils en batailles que ma fourrure contenait. Je gémissais en me tortillant, mais celle-ci m’avait bloqué avec sa patte. En levant la tête vers ma mère, je vis l’objet dur et froid que ma patte avait percuté. C’était une espèce de « croissant de lune » comme l’appelait ma mère. Il était relié par deux fils qui partaient de son cou. Alors c’est ça un « collier » ? Mon père lui n’avait rien de spécial.
- On ne lui à toujours pas trouvé un nom - Que penses-tu de «Perle » ?
Un ronronnement sortit de la gorge de ma mère.
- C’est magnifique. Pas vrai chérie ?
Elle pencha son museau vers moi. Je miaulai de bonheur, même si je n’avais pas bien compris ce qu’ils avaient dit. C’est alors que je les entendis, des cris que je n’aurais jamais voulu qu’ils me parviennent.
- Des serviteurs de Nyx ! Il faut fuir !
Ma mère m’attrapa par la peau du cou et couru suivit de papa qui la talonnait. Je ne comprenais rien, mais bon, je ne me posais pas beaucoup de questions. Je me contentai de retenir qu’il fallait fuir en entendant ça…
Initiation au combat avec mon père: - Spoiler:
Je m’élançai sur les pas de mon père. Il m,’avait dit que, aujourd’hui, j’apprendrais à me battre. Je tremblai d’excitation. Je m’amusais à sortir les griffes et à bondir sur des feuilles ou du vent - Doucement jeune guerrière, ils sont nos alliées, on ne blesse pas nos alliées ? Il effleura ma tête avec sa queue. Je ronronnai doucement. - Bien sûr que non Il me sourit et tourna la tête, continuant sa marche. Nous arrivâmes bientôt à une espèce de clairière. Mon père, en seulement deux bonds, se plaça au centre. Je le rejoignis avec quelques sauts pas très gracieux, où je tombai souvent au sol.
- Bien pour commencer, sors tes griffes !
J’acquiesçai et m’exécutai.
- Maintenant essaye de me faire tomber, les griffes toujours sorties.
Il se plaça devant moi bien droit. Je lui sautai dessus et atterri vers son poitrail, où je ne pus pas faire grand-chose à part tomber. - Non, ne m’attaque pas de face, tu es trop petite tu n’y arriveras jamais, essaye sur le côté. Je me plaçai sur son côté et bondis le plus haut que je pus. Soudain, je le vis ce baisser et j’atterri dans la poussière. Je me relevai, indigné.
- Tu as triché !
Il rigola tout en me regardant.
- Parce que tu crois qu’un ennemi n’a pas déjà prévu ton coup ? Tu es bien naïve.
Je crachai de colère et, d’un saut précis, je me retrouvai sur son dos. J’y plantai mes griffes et vis qu’un liquide pourpre coula de la blessure. Mon père gémit de douleur et bougea dans tous les sens pour me faire descendre. Je fus projeté violemment au sol. Je me relevai doucement et vis mon père en train de lécher l’endroit où mes griffes s’étaient plantées. Je voulus presque dire quelque chose comme « et ça un ennemi l’aurait prévu d’un chaton naïf ? » Mais je me retins pour ne pas attiser encore plus la colère qui brûlait dans les yeux de mon père. Quand il eut finit, il grogna dans ma direction, les crocs à découvert. Il m’attrapa par la peau du cou. Je pensais qu’il voulait que l’on rentre à la maison, mais il me jeta au sol. Je miaulai de douleur. Ça dura quelques minutes, il s’amusait à me maltraiter. Je voulais répliquer mais il ne m’en laissait pas le temps. D’un coup, tandis qu’il me lança, au moins pour la énième fois, de la lumière apparue m’enveloppant totalement. Quelques secondes après, je sentis quelque chose de bizarre dans mon dos. Je tournai le regard vers ça et vis deux trucs avec des plumes, un peu comme les oiseaux. Je me concentrai et soudainement, je quittai le sol. Je gémissais de peur mais vis rapidement que c’était grâce à ces trucs plumeux que je pouvais voler. Mon père resta sans voix quelques instants. Il se cabra, comme pour la position du chasseur et bondit sur moi, me plaquant au sol. Je criai et il s’écarta de moi. Ensuite, je ne compris pas ses actes, il s’amusait à se griffer lui-même. - Tu dis quoique se soit, tu pourras dire au revoir à la vie Des larmes coulaient sur mes joues, je hochai la tête. Je sentis une odeur familière chatouiller mes narines. Ma mère débarqua en courant.
- Que s’est t’il passé ? - Un renard, il nous à attaqué
Ma mère me prit délicatement par la peau du cou pour me ramener à la maison. Bien que ma tête fût penchée vers le sol, je sentais toujours le regard de mon père sur moi, brûlant de haine.
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| | | | Sujet: Re: L'histoire de ma petite Perlou' :3 Jeu 14 Juil - 16:33 | |
| Le rêve: - Spoiler:
-… Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
Ma tête était posée sur la douce queue de ma mère, qu’elle bougeait de temps en temps pour rythmer son histoire. J’articulai quelques mots, mais la fatigue s’empara de moi.
- Encore u…
Ma mère ronronna doucement.
- Une autre fois ma chérie, il est l’heure de dormir.
Je fermai mes petites paupières, tandis qu’elle me donna quelques coups de langue sur la tête. Je me réveillai dans une tanière similaire à celle dans laquelle j’étais en train de dormir. Je du plisser les yeux car l’ombre régnait en maître ici. Je distinguai une forme blanchâtre : celle de mon père. Il s’approcha de moi et je pus constater qu’il était couvert d’un liquide pourpre, que l’on appelait « sang » Sans que je ne puisse l’expliquer, une lumière apparue, me donnant l’occasion de voir un autre chat, celui-ci noir : ma mère. Elle aussi était couverte de sang, mais aussi de nombreuses blessures et elle ne bougeait plus. Je bondis auprès d’elle.
- Maman, maman debout !
Je frottai ma tête contre elle, comme pour la réveiller, mais elle ne bougeait toujours pas. Je levai les yeux vers mon père.
- C’est toi qui … ?
Il fit un sourire, un sourire qui me glaça le sang.
- C’est exact
Je tremblai, de colère, de peur et de tristesse. Je lui sautai dessus et atterri sur son dos, tout comme à l’entrainement et il me jeta au sol. Je le regardai, les larmes aux yeux.
- Comment une brute comme toi, puisse être mon père ?
Un coup de langue entre les oreilles me réveilla pour de bon. Ma mère était penchée au dessus de moi.
- Tout va bien, ce n’est que moi, tu bougeais dans ton sommeil.
Une larme coula sur ma joue, je blottis ma tête contre son poitrail, comme je l’avais faits dans mon rêve.
- Je t’aime maman.
Je lançai un regard à mon père. Ses yeux étaient ouverts et il me fixait…
Trahison: - Spoiler:
- Je lui ai sauté dessus, lui ne m’avait pas encore vu. Et c’est ainsi que j’ai attrapé ce pissenlit.
Ma mère rigola, tout en remettant les quelques poils ébouriffés de ma fourrure bien droit.
- C’est très beau ma chérie
Je bombai le poitrail, montrant que j’étais fière, cela ne fit qu’amplifier le rire de ma mère. Un craquement sourd me fit comprendre que mon père était rentré. Son pelage blanc traversa la tanière jusqu’à maman. Il frotta sa tête contre la sienne et déposa la grive qu’il avait ramené de la chasse. Je baissai les yeux pour ne pas le voir, pour ne plus voir ce monstre. Je plantai mes crocs dans un bout de la proie.
- Tiens ma chérie pourquoi tu ne raconterais pas ton histoire à papa.
Je relevai la tête, l’air inquiet. Ma mère me toucha légèrement avec sa queue. Je frissonnais à la seule vue de son énorme patte et de ses griffes, qui la étaient rentrées.
- Je…Je… Mais qu’elle histoire ? - Celle que tu viens de me raconter - Ah oui celle-là… Heu…
Ma queue s’agitait de plus en plus, mon pou s’accélérait, je devenais aussi un peu pâle, ce qui visiblement inquiéta ma mère.
- Tout va bien ma chérie ? Tu es presque blanche.
Je hochai la tête.
- Bon le temps que tu te décide, je vais sortir un peu.
Ma mère se précipita vers la sortie. Mon père la fixa puis posa son regard sur moi. Il pencha la tête sur le côté, comme pour dire « Alors ? »
- Je vais la rejoindre appelles-moi quand tu te souviens.
Il fit les mêmes mouvements que ma mère et gagna la sortie. Je baissai la tête, regardant le sol, je ne pouvais plus rien lui dire. Ce qu’il m’avait fait pendant le cours, m’avait terrifié. J’étais peut-être trop suspicieuse ? Mais mon rêve m’avait presque convaincu. Un cri se fit entendre. Je tournai la tête, il provenait de l’extérieur. En quelques sauts, je rejoignis mes parents. Ce que je vis me glaça le sang. Ma mère était couchée au sol, mon père la plaquant. Je crachai dans sa direction.
- Non ma chérie, pars, vite !
Je ne lui obéis pas, la fourrure en pic, les griffes sorties et mes crocs apparents. Je bondis sur mon père, mais avec sa queue, il me cogna violemment en plein vol. Je ne me concentrai pas sur les lamentations de ma mère, toujours au sol. Mon père sourit, du même sourire que dans mon songe.
- Une si jolie fleur, douce fragile, contraint de se battre contre l’hiver.
En un coup de patte, il m’envoya contre le mur. Je trébuchai plusieurs fois avant de me relever. Il me tourna le dos pour fixer ma mère. Je vis ses longues griffes briller, il s’apprêtait à l’attaquer. Je repris mon souffle quelques secondes et sautai sur sa queue qui traînait au sol. J’y plantai mes crocs, bien décidé à l’arrêter. Il poussa un cri de douleur et de surprise, et bougea violemment sa queue pour me faire lâcher prise. Mes griffes s’accrochèrent à celle-ci. Il eut quand même raison de moi et je me réceptionnai.
- Vois-tu, même une fleur fragile à des épines, surtout si on parle d’une rose.
Je vis beaucoup de sang couler de sa blessure, entachant son beau pelage blanc. Soudain, on me saisit par la peau du cou. Je gémissais, paniqué, mais je remarquai que ma mère n’était plus au sol. Elle courut aussi vite qu’elle put. Même presque évanouie, je réussissais à entendre les feulements de rage de mon père.
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